Historique
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La maison sise au 303, rue James, a été achetée au nom des membres de la Paroisse Saint-Jean Baptiste dans les années 1960. Trois personnes avaient la charge de l’administrer. Le but de cet achat était de s’en servir éventuellement comme lieu de rencontre pour les francophones de Pembroke, ayant à l’esprit un agrandissement futur. Cependant jusqu’en 1984 cette maison a été louée à des familles.
À l’automne de cette année-là, les diverses associations francophones se sont rencontrées et ont décidé d’en faire un centre de rencontre pour les membres. Ce local servirait aussi de lieu de rencontre pour le Centre Lajoie, groupe d'aînées,aînés francophones, qui jusque là se réunissaient ailleurs. Nous avons obtenu une subvention du programme Nouvel Horizon pour faire les modifications qui s’imposaient. Pour aider financièrement l’entretien de ce Centre, on a décidé d’y installer les bureaux de l’ACFO, régionale du Comté de Renfrew, qui venait d’être fondée.
Afin d’avoir plus de terrain pour un agrandissement futur de l’édifice et pour faire plus d’espace pour des activités dans cette maison, on décida en 1989 d’acheter la maison adjacente, où les bureaux de l’ACFO furent déménagés. On acheta aussi de la paroisse un lopin de terre derrière l’église. Le lieu de rencontre à 303 fut alors agrandi en démolissant certains murs intérieurs.
En 1989, les fiduciaires ont obtenu l’incorporation sous le nom de CENTRE CULTUREL FRANCOPHONE DE PEMBROKE. Ce Centre a pour but de fournir et d’entretenir des locaux pour des rencontres et activités propres à notre communauté. Quant à la bâtisse elle-même, elle était connue sous le nom de Maison Saint-Jean-Baptiste.
Pendant les dix premières années, ce Centre a rendu un grand service à notre communauté francophone. Il demeure un Centre d’accueil et d’activités du Centre Lajoie pour les ainées et aînés. Il sert aussi de lieu de rencontre pour divers groupes, à savoir : la Société Saint-Jean-Baptiste, la Fédération des femmes canadiennes-françaises, le Club Richelieu Longpré (conseil d’administration), le Conseil paroissial de Pastorale, la série Héritage,etc.
Ce local est devenu trop petit. Une panoplie d’autres activités culturelles et récréatives pour les jeunes, les adultes ainsi que les ainé(e)s pourraient être organisées si le local était plus grand et fonctionnel.
Agrandissement du Centre culturel francophone:
Le Centre culturel francophone fut agrandi en 1995. Le but de cet agrandissement fut de desservir adéquatement tous les groupes d’âge de la communauté francophone.
Le nouvel édifice offre de l’espace pour abriter tous les groupes d’âges de la communauté francophone (jeunes, adultes et ainé(e)s)
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Pembroke en 1910. Le Cercle Lorrain, qui jouera un rôle primordial dans le développement de la communauté francophone, est mis sur pied en 1916. Les femmes qui en font partie depuis 1917 fondent une section de la Fédération des femmes canadiennes-françaises à Pembroke en 1931 et, en 1938, le Cercle Lorrain sera transformé en Société Saint-Jean-Baptiste.
Malgré les demandes répétées pour un enseignement en français, il faudra attendre 1923 avant que le Pembroke Separate School Board engage une institutrice « de caractère français » à l’École Saint-John-the-Baptist, située dans l’ouest de la ville, un secteur majoritairement canadien-français.
Quelques jours à peine après son arrivée, Jeanne Lajoie est congédiée sur la recommendation d’un inspecteur chargé de l’application du Règlement XVII qui juge qu’elle a moins de qualifications que la religieuse anglophone qu’elle était appelée à remplacer.
En guise de protestation, le Cercle Lorrain fonde l’« école libre » Jeanne-d’Arc de Pembroke le 28 octobre 1923. Celle-ci opérera jusqu’en 1927, qui marque la fin du Règlement XVII et le retour du français dans les écoles de la province.
Les soeurs de Sainte-Croix oeuvrent durant les années 30 et 40 dans les écoles Cathedral et Holy Name, s'efforçant de sauvegarder le patrimoine français. Grâce à leurs efforts, l'Académie Sainte-Croix ouvre ses portes en 1950.
En 1954, l'école Saint-Jean-Baptiste accueille 400 francophones. L'école Sainte-Jeanne-d'Arc suit en 1961.
Le secteur français du Champlain High School, qui prendra la relève de l’Académie Sainte-Croix à partir de 1968 connaît un début difficile. La situation s’améliorera par la suite, à la faveur notamment du parachèvement du système d’enseignement catholique jusqu’à la fin du secondaire.
Les nombreuses requêtes pour l’obtention d’une paroisse de langue française à Pembroke aboutissent en 1940. La construction de l’église Saint-Jean-Baptiste à l’angle des rues Isabelle et James débutera au printemps 1941 et la première messe y sera célébrée le 15 mars 1942. La paroisse compte alors 257 familles. On peut aujourd’hui en recenser plus de 400.
De nombreuses organisations seront mises en place autour de la paroisse. Elles se localiseront plutard dans un edifice aujourd’hui identifié comme le Centre culturel francophone de Pembroke, situé à proximité de l’église au 303 rue James.
L’ACFO-Champlain a été créée pour sa part en 1984. Elle s’est grandement impliquée dans le développement des services gouvernementaux en français à l’échelle locale et régionale, tout en mettant sur pied différentes activités destinées à promouvoir l’usage du français chez les jeunes notamment. L’ACFO-Champlain publie un bulletin d’informations à l’intention des francophonesde la region et aujourd'hui le Journal francophone de l'ACFO.
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